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Apprentissage : nos futurs ingénieurs dans le bain de l'énergie

À peine la rentrée effectuée, les voilà dans le train pour Marseille. 1^er voyage d'études pour les 14 élèves de la nouvelle promo d'ingénieurs en apprentissage.
Au programme, visite d'entreprises du secteur énergétique avec, en particulier, la centrale de géothermie marine, Thassalia.

La nouvelle promo d'ingénieurs en apprentissage de MINES ParisTech devant la centrale de géothermie marine Thassalia, à Marseille.

Ils sont 14 jeunes apprentis et ont fait leur rentrée à MINES ParisTech lundi 19 octobre 2016. Le lendemain soir, ils prenaient déjà le train pour Marseille et enchaînaient quatre visites d'entreprises sur deux jours. Une belle manière de prendre conscience d'emblée de toute la richesse du programme concocté à leur intention par l'École.

L'énergétique, un univers à explorer

"L'objectif est de leur montrer dès le début toutes les facettes de leur futur métier d'ingénieur en énergétique", explique Pascal Stabat, enseignant-chercheur à MINES ParisTech, responsable de la filière en apprentissage d'Isupfere.
"Pendant trois ans, ils vont travailler dans la même entreprise. Cofely, Dalkia, Balas, Thalès, PSA... Autant d'entreprises que d'apprentis. Et "chacun va appliquer ses connaissances à un domaine bien précis, dans le secteur du bâtiment ou dans l'industrie." Certains vont faire de la recherche en thermique sur des composants électriques alors que d'autres vont étudier la réduction des coûts de production de composants automobiles... Le secteur énergétique est un "univers" en soi et il est en pleine transformation à l’heure de la transition énergétique.  "Nous les formons au-delà de ce qu'ils vont devoir faire dans leur entreprise d’accueil."

Thassalia, une centrale innovante

Dans le port de Marseille, la visite de Thassalia, sur le point d'être inaugurée, offre une excellente occasion de faire découvrir aux apprentis des innovations qui seront au cœur de leur métier.
"C'est un projet unique au monde", affirme Pascal Stabat. "La centrale va produire à la fois du chaud et du froid à partir de l'eau salée ". Ainsi, pour la 1^re fois, l'eau de mer va pouvoir être utilisée pour chauffer ou climatiser des bâtiments.

La centrale a été présentée par un ingénieur de Climespace et par Damien Casetta, doctorant de MINES ParisTech, en thèse CIFRE chez Climespace.
La visite a enthousiasmé les futurs ingénieurs. Il s'agit de "faire de la Méditerranée une source d’énergie durable pour un territoire de près de 500 000 m² de bâtiments".

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